Portes ouvertes au jardin


Calli'canthus ouvre ses portes
Il reste encore beaucoup de travail avant de pouvoir vous accueillir. Mais nous serons prêts, le week-end du 16 et 17 juin, pour passer un moment avec vous. Alors, venez nombreux !
Parrotie de Perse
Dans mon jardin, il y a ...
un parrotia persica. Je vous en avais parlé en automne 2011. Depuis, il a bien grandi. Il a 12 ans maintenant et mesure environ 5 m de haut.
Ce que j'apprécie surtout chez lui, c'est son feuillage d'automne. Parfois jaune d'or, il peut aussi tirer vers le rouge rosé.
Mais si je vous en parle aujourd'hui, c'est pour mettre en avant sa floraison hivernale. Car comme son cousin l'Hamamélis, il fleurit en fin d'hiver.
Il a fallu attendre quelques années avant de voir apparaître ses premières fleurs. Mais cette année, il en est couvert. Des fleurs petites, rassemblées en bouquets, comme des filaments de safran. Certaines années, elles sont plutôt bois de rose et d'autres fois, elles ressembleraient plutôt à des framboises écrasées. Les photos ne rendent malheureusement pas grâce au spectacle.
Après l'hiver
Après les pluies incessantes du mois de janvier et les grands froids du mois de février, le jardin sort doucement de sa léthargie.
Un petit tour me permet de faire un état des lieux. Aujourd'hui, le soleil joue à cache-cache avec les nuages et la pluie s'invite au jeu, dans la plus pure tradition des giboulées de mars. Mais je suis optimiste ; les perces-neige, ces messagers du printemps, nous confirment qu'il n'est plus très très loin.
Les jeunes pousses des pivoines arbustives laissent deviner des boutons floraux, encore bien emmitouflés. Les bambous nains ne sont pas beau à voir, mais après une petite taille, ils repartiront de plus belle dans quelques semaines. Le vert acide des fleurs des héllebores foetides accompagne la fin de la floraison de l'hamaméllis x intermedia 'Diane'.
Le vert frais fait son apparition avec les pousses tendres des hémérocalles et des iris. Elles ont l'air très fragiles mais je n'ai pas peur pour elles. L'expérience m'a appris qu'elles sont assez solides pour affronter les périodes de gel qui ne manqueront pas de sévir encore.
Les grands froids des dernières semaines ont fait quelques victimes parmi les héllebores. Toutes n'ont pas résisté. Si certaines fleurs font triste mine, la souche n'est pas du tout en danger. Et dans quelques temps, un beau feuillage frais devrait faire son apparition.
Lillaveronica
J'ai la chance d'habiter à quelques kilomètres de Lillaveronica, un jardin paysager ouvert au public en 2013. Ce parc de 1,5 hectares a été créé par le paysagiste vosgien Jacques Couturieux, celui-là même qui est à l'origine du Jardin de Callunes, à Ban-de-Sapt (Vosges). Ici, il a loué un bout du parc du château de Thanvillé (Alsace) pour façonner cet écrin de verdure.
Durant de nombreux mois, j'ai suivi la lente éclosion de ce jardin. De l'extérieur, à travers la clôture, je pouvais apercevoir le travail des engins de terrassement creusant, nivelant, étalant, modelant le terrain.
Depuis, je suis retournée plusieurs fois visiter ce jardin, à des saisons différentes. La dernière fois, c'était en septembre, lors des Journées du patrimoine.
Les plantes vivaces sont à l'honneur mais en ce mois de septembre, ce sont les graminées et quelques arbustes qui sont les vedettes. On sent bien que le jardin a souffert de la sécheresse des mois précédents. Mais l'impression de verdure et de fraîcheur est bien présente.
Grandes allées engazonnées, courbes généreuses, ruisseau, bassins, ce jardin s'admire de loin, s'embrasse d'un seul regard, se savoure à l'ombre d'un arbre majestueux, assis sur un banc.
N'hésitez pas à visiter ce grand jardin paysager Il est ouvert de mai à octobre. Personnellement, c'est en été que je le trouve le plus spectaculaire car c'est à ce moment aussi là qu'il est le plus coloré.
Nothofagus antartica
Dans mon jardin, il y a ...
un nothogafus antartica. Ce hêtre de Magellan est originaire d'Amérique du Sud, plus précisément de la côte andine du Chili et de l'Argentine.
Nous l'avons planté en 2000. Il a donc une petite vingtaine d'année. Il n'a pas poussé vite et ne mesure actuellement pas plus de 3 mètres de haut. Adulte, il devrait en faire une dizaine, ce qui sera un peu gênant à l'endroit où nous l'avons installé. Bon, vu la lenteur de sa croissance (dans notre jardin en tous les cas), nous aurons le temps d'aviser.
C'est en automne que je le trouve le plus mignon. Quand il se pare de ses couleurs ambrées. Ses petites feuilles sont autant de gouttes de miel prêtes à tomber.
En hiver, c'est son tronc qui joue la vedette. Noir de jais, ponctué de petites lignes crème. Il faudra que je fasse quelques photos d'ici une ou deux semaines pour que vous puissiez l'admirer.
Notre terrain est acide. Quelques visiteurs de notre jardin m'ont laissé entendre qu'il ne supportait pas les sols calcaires. Autant le savoir avant de le planter.
Bouquet d'automne
Il reste encore quelques petites merveilles au jardin. Les premières gelées nocturnes leur seront fatales. Alors, pourquoi ne pas rentrer ces petits trésors pour en profiter à l'intérieur ?
Pour les feuillages, j'ai coupé des branches de rhodotypos scandens à la belle couleur dorée, mais aussi de l'hypericum pourpre (albury purple ?), du houttuynia, du lierre panaché, un cotinus 'Grace' et deux feuilles d'arums.
Pour les fleurs, deux échinacées, des asters 'Ann Leys' dont je vous parlais il y a peu de temps, et surtout des persicaria amplexicaulis 'Orange field' et 'Blackfield'.
Bel automne à vous !
Impressions d'automne
"Les feuilles mortes se ramassent à la pelle ...". Oui, elles tombent, elles tombent, les feuilles. Chaque jour, j'en ramasse des brouettes pleines. Et pourtant, quand je regarde ces photos, je constate que le jardin est encore très coloré et très agréable à regarder.
Les verts se font plus doux. Les jaunes et les rouges orangés interpellent. Et puis, ici et là, quelques fleurs attirent le regard. Asters, roses, clématites, hémérocalles, échinacées ou anémones apportent quelques touches de couleur plus nuancées, éclairées par le soleil des derniers jours.
Des températures exceptionnellement douces nous incitent à passer du temps dehors. Alors, profitons, profitons ! Faisons le plein de belles images qui nous réconforteront dans quelques semaines, quand le jardin sera nu.
Aster inconnu
Dans mon jardin, il y a ...
... un aster inconnu. Certainement issu d'un semis spontané (je n'ai aucun souvenir de l'avoir acheté), cet aster de près de 80 cm de haut a des tiges très épaisses et très fermes. Mais ce qui fait sa particularité, ce sont ses fleurs. J'attends de les voir s'ouvrir depuis plus d'un mois. Alors que tous les autres asters du jardin sont en fin de floraison, celui-ci reste une énigme.
Cette semaine, peut-être à la faveur du soleil et des températures élevées, il y a eu un tout petit changement. Ses boutons floraux, jusqu'alors très sombres, ont pris une jolie teinte pourpre. Mais ces boutons sont encore loin de s'ouvrir. Le suspens est à son comble.
Je vous dirai, d'ici quelques semaines, comment a évolué cette floraison si étonnante. Et bien sûr, si vous pouvez identifier ce bel inconnu, n'hésitez pas.
8h45. Un grand merci à Berthille qui vient (déjà) d'identifier mon bel inconnu. Il s'agit de l'aster novae-angliae 'Ann Leys', un aster dont les fleurs sont effectivement vertes puis pourpres. Un aster que j'ai aussi apprécié pour sa très bonne tenue en vase. Aurais-je donc oublié que j'avais acheté cette jolie plante ??? Aïe aïe aïe ! Une cure de poisson s'impose.
Octobre rose
A sa manière, le jardin aussi milite contre le cancer du sein. Il nous offre le spectacle d'un joli camaïeu de rose. Un bel hommage à toutes ces femmes de mon entourage, bien trop nombreuses à mon goût, qui se battent contre la maladie ou qui se reconstruisent petit à petit. De véritables amazones, belles et courageuses.
Euonymus alatus compactus
Aster horizontalis 'Lady in black' - Viburnum plicatum 'Lanarth'
Persicaria microcephala 'Red dragon'
Viburnum plicatum 'Lanarth' - Persicaria amplexicaulis 'Orange field' - Echinacéa
Parrotia persica
Echinacéa - Euonymus alatus compactus
Asters hybrides
Une mer de pavots
Ils se ressèment abondamment dans le jardin, avec une préférence pour des massifs très ensoleillés au sol léger. Devant la grange, c'est chaque année le même spectacle. Une mer de pavots envahit les espaces laissés libres par les vivaces et les arbustes.
Cette année, ce sont des pavots simples roses qui se sont propagés. Mais parfois, ils ont des couleurs plus intéressantes ou sont doubles.
Festival d'hémérocalles
Depuis la semaine dernière, le jardin est en mode feu d'artifice. C'est la saison des hémérocalles qui démarre.
Alors, si comme moi, vous aimez cette plante à la folie, venez faire un tour au Jardin dans les nuages, à Marckolsheim (Alsace). Le jardin est ouvert les dimanches 2 et 9 juillet de 14h à 18h.
En prime, vous découvrirez les créations originales de ma copine Régula.
Rendez-vous au jardin 2017
Cette année, c'est à Barr (Alsace) que nous nous sommes rendus. Et nous y avons découvert une maison très contemporaine, perchée tout en haut de la ville, dans un quartier résidentiel.
Côté rue, un jardin contemporain et graphique, mélant minéral et végétal. La maison est géométrique, blanche, en béton. Seule concession à la poésie, une graminée sculptée en creux dans la façade.
Mais dès que nous entrons dans le jardin, le décor change. Sur un terrain tout en pente, d'étroites terrasses ont été aménagées. Et en rupture totale avec le style contemporain de la façade, nous découvrons un jardin un peu sauvage.
Là, apparaît au grand jour la passion des jardiniers pour les pélargoniums. En pots ou plantés à même le sol, il y en a partout. C'est un vrai plaisir de voir la diversité des feuillages, des fleurs, des odeurs.
Nous découvrons ces plantes, si familières en Alsace, et pourtant si peu connues. Nos mains se promènent sur ces feuillages qu'il faut caresser pour en exhaler les parfums : menthe, citron, chocolat, ... . Certains feuillages sont doux, d'autres lisses. Tous les sens sont mis à contribution. Comment ne pas être séduit par cette diversité ?
Les jardiniers, peu avares d'explications, ont réussi à nous communiquer un peu de leur passion et nous repartons d'ici avec l'envie furieuse de faire un peu plus de place dans nos jardins à ces rois des balcons.
Eryngium giganteum
Dans mon jardin, il y a ...
des eryngiums giganteum. Au printemps, cette bisannuelle est très discrète. On ne remarque qu'une petite rosette de feuilles vertes.
C'est au mois de juin qu'elle se développe sous la forme de grandes tiges raides et ramifiées aux extrémités. Au fur et à mesure des semaines, la plante vire au gris et offre des inflorescences gris bleuâtres, entourées de larges bractées épineuses, argentées, ressemblant à des chardons.
Ce panicaut géant meurt après la floraison mais il a la bonne idée de se ressemer abondamment. Acheté il y a près de 10 ans, il est toujours présent dans mon jardin.
Cette plante qui supporte les sols secs et caillouteux se tient très bien en bouquets secs. A condition de mettre des gants lors de sa collecte.
Blue garden
Le jardin est dans sa période bleue. Géranium magnificum & Cie, thalictrum, verbascum, allium, ... Des couleurs qui se marient à merveille au rose et au blanc des pivoines ou au vert acide des euphorbes. Plaisir des yeux.
Centaurea 'Amethyst in snow'
Dans mon jardin, il y a ...
une centaurée 'Amethyst in snow'. Comme tous les bleuets, celui-ci est une vraie mauvaise herbe. Lorsqu'il se plaît quelque part, impossible de s'en débarrasser. Il suffit d'un fragment de racine laissé dans le sol pour que la plante reprenne vie. La différence avec un bleuet classique, c'est que celui-ci a un coloris très particulier : un coeur améthyste dans un écrin de neige.
Ici, il fleurit en ce mois de mai mais il a le bon goût de refleurir une deuxième voire une troisième fois durant la saison. Quand il n'est pas en fleurs, son feuillage légèrement grisâtre offre un joli couvre sol (pas très efficace toutefois contre les mauvaises herbes).
Je ne lui ai pas encore vu de maladie ou d'ennemi. Son seul point faible, à mon avis, est sa propension à envahir un peu trop facilement ses voisins. Une vivace à planter au pied des arbustes ou dans un massif où elle pourra s'épanouir sans gêner les autres.
Lumière du soir
20h. Le soleil se couche doucement. Un moment magique pour capter les zones d'ombre et de lumière.
Je vous dédie ces images de lumière. A tous ceux qui viennent ici parce qu'ils s'y sentent bien. A ceux qui arrivent par hasard. Merci pour tous ces moments partagés, pour vos jolis commentaires, pour votre fidélité, pour vos visites, même furtives. Merci d'être là, à mes côtés, depuis six belles années.
Petit tour chez nos amis allemands
Habiter dans l'Est peut avoir des inconvénients. Il nous faut par exemple rouler longtemps avant de voir la mer. Mais habiter dans l'Est a au moins un énorme avantage, celui de nous offrir de nombreux voisins : Italiens, Suisses, Luxembourgeois, ... Autant d'amis potentiels. En Alsace, il nous suffit d'enjamber le Rhin et hoplà, on se retrouve chez nos amis allemands. Guten morgen !!
Il y a quelques temps, une virée en Allemagne nous a permis de découvrir quatre pépinières. C'est la pépinière Rösch à Achern, qui m'a le plus impressionnée. Un terrain gigantesque. Un choix de plantes incroyable. Et un jardin de présentation très inspirant.
Ce jardin présentait de nombreux spécimens agés, merveilleusement mis en valeur par des structures en bois ou en métal. Un vrai plaisir pour les yeux.
Impossible de quitter ce lieu sans quelques plantes.